quarta-feira, 11 de abril de 2012

O investimento directo estrangeiro em França em 2011: a crise económica não afectou a atractividade externa da economia francesa


A AFII - Agência Francesa para os Investimentos Internacionais (Invest in France) acaba de publicar o seu relatório anual de actividades referente ao ano de 2011 ("Les investissements étrangers créateurs d' emploi en France en 2011"). Trata-se de um excelente documento de acompanhamento da competitividade internacional e da atractividade externa da economia francesa. Do relatório deste ano há reter as seguintes principais conclusões:

"... la France a maintenu son attractivité en 2011: elle a attiré 698 nouveaux investissements étrangers, à l’origine de 27 958 emplois.

Il s’agit du deuxième meilleur résultat, en nombre de projets, enregistré depuis plus de dix ans. Treize décisions d’investissement ont ciblé la France, chaque semaine en moyenne, l’année dernière.

Ces investissements, recensés par l’AFII et les agences régionales de développement économique, sont le fait d’entreprises étrangères de toutes tailles : PME, pour 28% des projets, ETI (34%) et grandes entreprises (39%).

Les sociétés nord-américaines et européennes sont à l’origine de 85% des nouveaux investissements. Les investisseurs étrangers viennent de quarante pays. 60% des projets sont d’origine européenne. Les entreprises venant d’Amérique du Nord comptent pour 25% du total, celles d’Asie pour 11 %.

Quatre pays (l’Allemagne, les Etats-Unis, l’Italie et la Suisse) sont à l’origine de 52 % des nouveaux investissements créateurs d’emploi en France annoncés en 2011.

Les Etats-Unis retrouvent leur position de premier pays d’origine. Avec 149 décisions d’investissement en 2011, contre 139 l’année précédente, les Etats-Unis comptent pour 21% de l’ensemble des nouveaux investissements étrangers créateurs d’emploi. Cette croissance est liée à la forte progression des investissements dans la fonction de production (+ 75% par rapport à 2010), en particulier dans les secteurs des médicaments et biotechnologies appliquées, équipements médicaux, chimie et plasturgie, matériels aéronautiques et ferroviaires.

L’Allemagne occupe la première place européenne, avec 120 projets d’investissement en 2011, en retrait par rapport à 2010. Cette évolution s’explique en partie par un recul des investissements dans les secteurs de l’énergie-recyclage (12 projets en 2011, contre 53 en 2010), en contraste avec les secteurs, toujours dynamiques, des logiciels et prestations informatiques, des machines et équipements mécaniques, des constructeurs automobiles et équipementiers.

Les investissements provenant des pays émergents se maintiennent, avec des origines plus diverses qu’en 2010. Les BRICS assurent 6% de l’ensemble des projets en 2011, contre 4% en 2006, et 1% en 2003.

Parmi les pays émergents, la Chine est à l’origine de 23 projets d’investissement en 2011, qui vont générer près de 700 emplois. L’Inde conserve sa seconde place parmi ces pays, avec 12 décisions d’investissement, tandis que la Russie (5) et le Brésil (4) voient leurs entreprises confirmer leur intérêt pour des implantations en France. Trois entreprises turques ont annoncé de nouveaux investissements en France".

Em síntese, apesar da crise económica, a França continua a ser um destino competitivo e atractivo para o investimento estrangeiro que continua a ter origem, fundamentalmente, nos países da Europa e da América do Norte. Por sua vez, os países emergentes ainda têm um peso pouco relevante enquanto investidores em França, mas esta posição tenderá a alterar-se no curto-médio prazo. Por sua vez,  as operações de investimento directo estrangeiro são realizadas, em termos muito semelhantes, por grandes empresas, algumas delas multinacionais, e por pequenas e médias empresas.